[CRITIQUE] Lockwood & Co Tome 1, L’escalier hurleur – Jonathan Stroud

On se retrouve aujourd’hui pour parler du premier tome de la dernière saga de Jonathan Stroud, l’auteur de La Trilogie de Bartiméus. J’espère que vous n’avez pas peur des fantômes car dans Lockwood & Co ils sont clairement les antagonistes de l’histoire et sont effrayants. L’ouvrage de 464 pages est édité par Albin Michel au prix de 15,90 euros. A noter que le livre existe aussi en format poche. 

Lockwood & Co T1

Le mot de l’éditeur 

« Un terrible fléau s’abat sur Londres : des fantômes s’introduisent dans les maisons, et terrorisent les occupants. Quand ils ne tentent pas de les assassiner. Lucy, talentueuse chasseuse de Spectres, intègre l’agence du déjanté Anthony Lockwood pour une première mission très périlleuse : neutraliser un sanguinaire Duc Rouge dans un sinistre manoir au fin fond de la campagne anglaise. Ajoutez à cela un Escalier Hurleur, une chambre de torture, des squelettes derrière les portes, des agences concurrentes prêtes à tout pour vous nuire et pas une minute pour prendre le thé ! » (Livre de Poche Jeunesse). 

La couverture

Vous remarquerez que j’ai choisi la couverture du Livre de Poche Jeunesse pour la simple et bonne raison que celle d’Albin Michel est entachée d’une pastille orange sur laquelle on trouve un message de Rick Riordan, l’auteur de Percy Jackson. Autrement les couvertures sont identiques !

Sur cette couverture nous avons un personnage, apparemment masculin et on peut suggérer qu’il s’agit d’Anthony Lockwood. Ce qui est intéressant c’est la manière dont il est construit. Il est très élégant et porte une rapière. Son look et le château présent au second plan nous font penser que l’histoire se passe au XVIII°/XIX° siècle. La lune et le brouillard amènent un côté mystérieux et énigmatique de telle sorte que lorsqu’on ouvre le livre, nous sommes déjà plongés dans cet univers. 

Mon avis

L’histoire est très bien construite et Jonathan Stroud arrive à tromper le lecteur. Il nous présente un univers bâti à la perfection. Les personnages sont très attachants. On en apprend peu mais suffisamment et on espère en savoir plus dans les prochains tomes. Ce que l’on peut malheureusement déplorer c’est l’intrigue. A partir d’un élément déclencheur important et à partir du moment où les personnages s’interrogent et que ces derniers partagent leurs doutes avec le lecteur, l’intrigue ne tient qu’à un fil. Evidemment on dévore ces presque 200 dernières pages afin d’obtenir les réponses. Bien joué Stroud ! En effet, on peut se demander si ce n’est pas là un effet recherché par l’auteur.

Cependant, un autre élément m’a un peu gâché ma lecture : le titre. Je m’explique. Ce premier tome s’intitule « L’escalier hurleur ». Quand on a un livre qui porte comme titre un objet ou un élément de décor c’est qu’il a une place très importante dans l’histoire. Par exemple « Harry Potter et la chambre des secrets » où la fameuse chambre des secrets est l’élément central de l’intrigue, il est donc d’une certaine manière logique que le livre s’intitule ainsi. Mais ici, l’escalier hurleur n’est qu’un élément secondaire voire même tertiaire de l’intrigue. Et au final on n’en parle qu’à la fin du livre (dans les fameuses 200 dernières pages). Il aurait mieux fallu le nommer autrement ou tout simplement le laisser sans titre et préciser qu’il s’agit du tome 1. Vous devez sûrement vous dire que ceci n’est que secondaire, mais quand on lit un livre, le titre a son importance. Je m’attendais à découvrir le fameux escalier hurleur bien plus tôt. Pour reprendre mon exemple de Harry Potter, on découvre la chambre des secrets vers la page 150 mais on est mis dans cette optique dès le début avec l’avertissement de Dobby (si jamais vous ne l’avez pas lu, ne vous inquiétez pas il n’y aucun spoil).

Nous avons ici un très bon premier tome d’une série jeunesse qui tient en haleine le lecteur et qui donne envie de découvrir la suite. A lire impérativement !

Ma note : 8 / 10

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