[CRITIQUE] Les Chroniques de Macabacia, Livre I : Chevaliers de la Mort

Aujourd’hui nous allons évoquer un livre très récent puisque ce dernier est sorti le 13 juillet de cette année. Il s’agit du roman Les Chroniques de Macabacia : Livre I, Chevaliers de la Mort. Il est écrit par Greta Strange, dont il s’agit du premier roman, et est publié par les éditions du Panthéon. Ce court roman de 184 pages est disponible au prix de 17,90 €.  

Les Chroniques de Macabacia. Livre I : Chevaliers de la Mort - G

Le mot de l’éditeur 

« La naissance d’un être, son développement, c’est la Vie. La séparation d’une âme d’un corps dénué d’énergie, c’est la Mort.

Si la Vie n’a guère besoin de serviteurs pour étendre son influence, la Mort, elle, se doit d’avoir des gens qui œuvrent dans son sens.

Des divinités de la Mort.

Il existe un système solaire rassemblant sept planètes. Sept royaumes chargés de s’occuper du fauchage des âmes à travers tout l’Univers. Sept royaumes unis par un traité de répartition de secteurs de fauchage.

Je viens de l’un d’entre eux, Ginger. Je viens du royaume de Macabacia. »

C’est au cœur d’un écrin de verdure et de sable, où la nature est aussi magnifique que dangereuse, que résident des Faucheurs dont la mission est de récolter les âmes des défunts dans l’Univers. Chacune de ces divinités possède son domaine de compétence : Mort Naturelle, Accident/Catastrophe, Assassinat/Meurtre, Suicide et Maladie. La hiérarchie est cadrée.

La vie. La mort. L’auteur nous amène face aux deux grandes notions qui régissent l’Univers. Mais la mort ne cacherait-elle pas autre chose ? Serait-elle plus complexe ? Quelle que soit la finalité de la vie, une chose est sûre, vous venez d’entrer à Macabacia… »

La couverture 

Elle est tout simplement magnifique ! Il y a tout une mise en scène autour de la mort et j’ai trouvé cela bien construit. Tout d’abord le personnage encapuchonné, totalement recouvert de noir ce qui nous fait penser à une ombre. Il tient également une faux, le symbole même de la Mort, telle qu’on la représente le plus souvent. 

Ensuite, on remarque au loin une croix et des tombes ce qui représente un cimetière. La présence de la lumière et de son léger halo n’est pas anodine. Elle renvoie évidemment à la mort. 

Mon avis 

Je ne vais pas vous cacher la vérité encore plus longtemps, j’ai adoré ce livre ! C’est un véritable coup de coeur ! Greta Strange parle de la mort sous toutes les coutures et le fait avec brio. Il y a de l’humour, de la dérision, de très belles références, et surtout une réflexion très bien amenée sur la mort. Le tout premier chapitre est le plus important, en général, car c’est celui qui permet au lecteur de se plonger dans l’histoire. Et là c’est entièrement réussi ! J’ai commencé à lire et je n’ai pu refermer le livre qu’une fois ce dernier achevé. 

On sent très bien les influences de la mythologie nordique que ce soit dans le choix des noms ou bien dans la construction de l’univers. On nous présente différentes histoires qui sont plus ou moins liées et on arrive tout de même à s’attacher à tous les personnages, même les secondaires, ce qui est très difficile avec des récits aussi courts. La dernière histoire, celle qui n’a aucun rapport avec les précédentes, est peut être la plus intéressante au niveau de la réflexion sur le phénomène qu’est la mort que propose Greta Strange. 

Si je ne devais retenir qu’une seule chose que m’a apprit ce livre, je dirais : S’il y a la vie, tôt ou tard vient forcément la mort. Maire n’est pas parce qu’il y a la mort qu’il ne peut pas y avoir de vie.

Je vous invite vraiment à découvrir ce roman qui est plein de poésie et d’espoir et qui traite de la mort sans que cela devienne glauque ou macabre.

Ma note : 10 / 10  

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