[CRITIQUE] Shikanoko, Tome 3 : L’Empereur Invisible – Lian Hearn

On se retrouve aujourd’hui pour parler d’une saga que j’adore, Shikanoko ! Ecrite par Lian Hearn, cette série est un prequel au Clan des Otori, l’oeuvre culte de l’auteure australienne. Souvenez-vous, je vous avez déjà parlé des deux premiers tomes dont les liens apparaîtront plus loin dans l’article. J’avais apprécié le premier opus mais sans plus et complètement dévoré le suivant. Si vous ne les avez pas lus, je vous invite à arrêter votre lecture ici afin de ne pas être soulé, ce serait dommage ! Aujourd’hui je vous parlerai donc du troisième volume intitulé L’Empereur Invisible et qui est sorti en août dernier au prix de 13,90 € chez Gallimard Jeunesse.  

Shikanoko T3

Le mot de l’éditeur 

« Shikanoko, le guerrier au masque de cerf, vit désormais retiré dans le Bois Obscur, pleurant la disparition de la Princesse de l’Automne. Livrés à eux-mêmes, les cinq garçons dont on lui avait confié l’éducation en profitent pour explorer l’étendue de leurs pouvoirs magiques… Hina doit aujourd’hui se cacher. Elle est placée sous la protection de dame Fuji, la maîtresse des bateaux de plaisir. Elle seule sait où se trouve le véritable empereur… »

Mon avis

Il était clair que ce tome serait décisif dans mon avis général sur cette saga. J’ai également adoré ce tome ! Il est encore plus poussé que le tome précédent car l’action ne tourne quasiment pas autour de Shikanoko mais plutôt autour d’autres personnages dont un auquel je ne m’attendais pas du tout. On avance assez rapidement dans le temps et ce n’est pas plus mal car il ne se passe pas grand chose dans ce roman. Mais alors pourquoi je l’ai aimé si l’action est plutôt lente ? Tout simplement parce que les différents protagonistes se rencontrent et que tout se met en place pour le dernier tome de la saga qui sortira au mois de novembre en France. 

Au niveau de l’action, il n’y a vraiment pas grand chose à se mettre sous la dent même si on sent que cela viendra dans la suite. Cependant, la plume de l’auteure est tellement fluide que l’on se laisse bercer par ses mots. La plume de Lian Hearn est poétique. J’ai eu l’impression de la retrouver telle qu’elle est dans Le Clan des Otori.

En parlant du Clan, beaucoup m’ont demandé ce qu’il valait mieux lire en premier. J’attends le dernier tome pour répondre clairement à cette question mais pour le moment je dirais que les deux sagas peuvent se lire indépendamment. 

Vous pouvez retrouver les chroniques des tomes précédents : L’enfant du Cerf et La Princesse de l’Automne

Voilà c’est tout pour cet article. J’espère avoir réussi à vous donner envie de découvrir cette magnifique saga. Pour moi elle est une magnifique découverte et un gros coup de coeur ! A bientôt !

Ma note : 9 / 10

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