On se retrouve aujourd’hui, après de longs mois d’absence, pour parler d’un roman fraîchement sorti (26 janvier 2022, au format numérique). Il s’agit du livre de Virginie Descamps, La Princesse étrangère, premier tome de la saga Le Royaume du Nord aux éditions Infinity.
Quelques informations
- Saga : Le Royaume du Nord
- Titre : La Princesse étrangère
- Auteure : Virginie DESCAMPS
- Éditeur : Infinity
- Collection : Onirique
- Nombre de pages : 408
- Date de sortie : 26/01/2022 (ebook)
Le mot de l’éditeur
Négocier ou courber l’échine.
Se battre ou périr.
Au jeu du pouvoir, seuls les plus habiles s’en sortent.
La princesse Eugénie a été éduquée dans l’ombre de ses aînés, condamnée à un futur sans éclat.
Mais lorsque leur voisin menace son royaume et qu’elle est envoyée dans le Kaezar de Sibérion pour y rencontrer leur souverain, aussi impitoyable et glacial que le pays qu’il dirige, Eugénie se retrouve propulsée sur la scène politique internationale.
Devenue émissaire pour son île, elle va devoir se plier aux revendications de son hôte tout en essayant de rester en vie. Car, dans l’ombre, les complots et les jalousies se multiplient.
Mais quand sa main est exigée comme garantie, les dés sont jetés…
Si elle compte survivre et épauler son intraitable époux, Eugénie n’a d’autre choix que de s’endurcir…
Mon avis
Je fus plutôt agréablement surpris au fil ds pages de ce roman. L’histoire se déroule dans un univers très similaire au nôtre, c’est à dire sans magie. L’intrigue va donc tourner autour des enjeux politiques et des mariages arrangés. Si l’histoire est plaisante, relativement agréable à lire, je reproche toutefois à l’auteure le manque de rythme. Il y a de longs moments où il ne se passe pas grand chose et c’est dommage. Il y a également des évènements marquant que l’on voit venir de loin (notamment à cause du message d’avertissement au début du livre). J’ai trouvé cette prévisibilité un peu dommage tant l’univers s’annonçait très riche.
Je vais maintenant m’attaquer au gros problème de ce livre : le style de l’auteur. En réalité, Virginie Descamps a une écriture fluide, les chapitres s’enchaînent relativement bien. Ce qui m’a gêné, c’est plutôt les expressions ou mots qui reviennent sans cesse, du début à la fin du roman. On retrouve par exemple le terme « œillade » ou bien l’expression « avoir des papillons dans le ventre ». Cette dernière m’a plutôt énervé à force de la retrouver. Je me suis même « amusé » à tenter de deviner si j’allais la rencontrer au fur et à mesure que je lisais une description qui pourrait convenir. Je le sais, j’ai des distractions étranges.
Les personnages sont très attachant dans l’ensemble. Celui de Kovan est très mystérieux et il faudra attendre le prochain tome pour espérer en savoir plus. Eugénie reste assez classique par rapport à ce que l’on peut voir dans d’autres romans du même genre. Son destin est très prévisible et la quatrième de couverture n’aide pas.
J’ai vraiment apprécié ma lecture, j’ai passé un moment agréable. Cependant, je suis resté sur ma faim. Le roman s’achève et laisse plus de questions que de réponses. C’est une façon de garder le lecteur intrigué mais là on a vraiment peu de réponses tout au long du livre. C’est pourquoi j’ai vraiment hâte de lire la suite !
La bulle de Fred 
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